Georges Rohner
Peintre de compositions animées , genre, paysages , natures mortes, peintre de compositions murales, dessinateur….
Il fut élève , à l’école des beaux-arts de Paris de Lucien Simon de 1929 à 1932.
De 1934 à 1936, il accomplit son service militaire aux Antilles. Il fut chargé de cours à l’école des beaux-arts puis professeur à l’école des arts décoratifs de Paris. Il fut élu académicien et chevalier de la légion d’honneur et fut professeur de peinture à l’école des arts décoratifs de Paris.
Il participa aux salons Parisiens : de Mai , à partir de 1932 des Indépendants, à partir d 1934 des Tuileries, régulièrement depuis 1946 au Salon d’Automne, des Peintres Témoins de leur Temps, ainsi qu’à de nombreuses expositions consacrées à l’art français aux Etats-Unis, au Brésil, en Suisse, Italie, Espagne, Hollande, Belgique, Pologne. Il a montré ses oeuvres dans de nombreuses expositions personnelles.
Après avoir subi l’influence conjuguée de Braque et de Derain, en 1935, il s’intègre au groupe Forces nouvelles fondé par Henri Héraut et comprenant entre autres Jeannot et Humblot qui avec lui resteront par la suite fidèles à l’esthétique adoptée, c’est-à- dire la référence aux « peintres de la réalité » du XVII ème siècle et en particulier à Georges de la Tour. Ce qu’ils y trouvent c’est la justification d’un retour à l’objet en réaction contre l’abstraction des formes d’art contemporaines en même temps que les règles les plus sévères de composition aussi bien quant aux harmonies colorées que plastiquement parlant, ce qui ne va pas sans une certaine volonté de « Trompe-l’oeil ».
De 1934 à 1936, il exécute des décorations pour l’hôtel de ville de Basse-Terre et pour la Banque de la Gadeloupe à Pointe-à-Pitre .
En 1948, l’état lui commanda une importante composition destinée à la classe d’instruments à cordes au conservatoire de musique .
Dans la suite de son oeuvre, l’aspect glacé et lisse de sa technique, la froide impassibilité de constat avec laquelle il dépeint ses sujets, parfois la recherche de l’étrangeté surtout dans le choix de l’angle de vision ou dans la juxtaposition d’éléments peu compatibles , l’ont fait activement apparenté au surréalisme, dont tout le sépare.
En 1966-67, un séjour à Rome lui procura le thème d’une série de peintures, dans lesquelles il retrouve un écho des colonnades désertes de Chirico. Quand un certain regard glacé, posé sur l’impassibilité d’architectures ordonnées, rendait possible une lecture de la réalité la plus stricte au second degré, le détail soudain commun dans son incongruité d’un passant sur la place, restitue le thème à l’anecdote.
œuvres de l'artiste