Peter Orlando
Peter Orlando, né le 3 novembre 1921 aux Etats-Unis, à Orange,New Jersey , et mort le 29 novembre 2009 à Saint-Céré (Lot), est un céramiste et artiste peintre américain.
Ses premières études de dessin sont menées aux Etats-Unis. En 1944, soldat, il débarque en France à Omaha Beach . Un an plus tard, il épouse une parisienne de son âge, Denise Delgoulet.
Il retourne aux États-Unis en 1946.
En 1948, il est à nouveau en France, grâce à une bourse du gouvernement américain. Il est admis sur dossier aux Beaux-Arts de Paris.
En 1950 il effectue un stage de poterie et céramique à la Manufacture nationale de Sèvres. En 1953 il ouvre un atelier de céramique à Paris , rue Beudant, à proximité de l'appartement du couple ; son expression est moderne et abstraite. Denise réalise la majorité des décors sur des formes créées par son mari.Les pièces de faïence, toujours décoratives, mais fonctionnelles (vases, plats, flacons, services à café, etc.) sont signées Peter Orlando, parfois Denise Orlando, Orlando ou Orla.
Ses premières études de dessin sont menées aux Etats-Unis. En 1944, soldat, il débarque en France à Omaha Beach . Un an plus tard, il épouse une parisienne de son âge, Denise Delgoulet.
Il retourne aux États-Unis en 1946.
En 1948, il est à nouveau en France, grâce à une bourse du gouvernement américain. Il est admis sur dossier aux Beaux-Arts de Paris.
En 1950 il effectue un stage de poterie et céramique à la Manufacture nationale de Sèvres. En 1953 il ouvre un atelier de céramique à Paris , rue Beudant, à proximité de l'appartement du couple ; son expression est moderne et abstraite. Denise réalise la majorité des décors sur des formes créées par son mari. Les pièces de faïence, toujours décoratives, mais fonctionnelles (vases, plats, flacons, services à café, etc.) sont signées Peter Orlando, parfois Denise Orlando, Orlando ou Orla.
Cette dernière signature correspond à une période pendant laquelle les artistes ont entrevu un débouché de diffusion commerciale à leur production. Simultanément, Peter poursuit ses travaux de peinture figurative.
En 1957, il expose deux toiles au Salon d'Automne de Paris. En 1958 il présente sa première exposition personnelle.
En 1960, il ouvre un atelier de peinture en Normandie et présente des céramiques et toiles au Salon National des Beaux Arts. Puis de1961 à 1982 se succèdent nombre d'expositions en galeries ou salons, autant en Europe qu'aux États-Unis.
En 1968, il ferme l'atelier de céramique ; la production, en faible quantité, a cependant marqué l'époque et les collectionneurs à venir par sa belle qualité, la pureté des lignes et la légèreté non dénuée de fantaisie des décors. Peter Orlando se consacre alors exclusivement à la peinture, dans son appartement-atelier de la rue Truffaut à Paris, ou dans la maison de Normandie.
En 1984 à la recherche de soleil, Denise et Peter font l'acquisition d'une belle maison du XVIIeme siècle , à Saint-Céré dans le Lot. Nonobstant les importants travaux de rénovation de la maison, les expositions de peinture seront encore très fréquentes, surtout dans le sud-ouest de la France. La réputation locale de Peter Orlando ajoute une dimension humaine chaleureuse à la vie sociale du couple.
En 2003, naît un projet d'exposition publique des œuvres de Denise et Peter Orlando. Le couple fait une donation de tableaux et de céramiques de sa collection personnelle, et un don en espèces pour l'achat d'une vieille grange dans la commune de Saint-Jean Lespinasse, à proximité de Saint-Céré.
La commune finance les travaux d'aménagement du bâtiment. L'Espace culturel Orlando a ouvert ses portes le 6 juillet 2007. Sa vocation est de présenter au public un choix de céramiques de Peter et Denise, de tableaux de Peter Orlando, ainsi que proposer des animations artistiques. L'Association Orlando gère le lieu et se fixe le but de renouveler chaque été les thèmes et les œuvres présentés lors des expositions.
Peter Orlando repose au cimetière de Saint Jean-Lespinasse , dans une tombe dessinée par sa femme, et ornée de la reproduction d'un de ses propres tableaux. Denise restera attentive à la notoriété de l’œuvre de son époux, secondée en cela par l'association Orlando. Elle décède le 10 février 2017.
« La facture de Peter ORLANDO est celle d'un courant de l'après-guerre que l'on appelle "la réalité poétique". Un monde étrange et idéal, où la réalité est présente, mais juste effleurée, où la poésie est celle qui nous renvoie des images à mi-chemin entre notre monde et un autre, presque naïf et onirique. Roger LIMOUSE (1884-1990) et Maurice BRIANCHON (1899-1979), deux maîtres d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris, ont apprécié et encouragé ORLANDO à développer son style »
Philippe J. GRAZIANO
En 1953 il expose pour la première fois à Chicago, puis en Bretagne, à Paris ... Il se démarque des peintres abstaits par une peinture "strictement figurative" et l'on dit de ses toiles qu'elles "pourraient composer une nouvelle école de Paris".
En 1958 ses tableaux sont à Brest puis à Cahors. La "gazette de Lausanne" s'en prend alors à ces "messieurs les abstraits" qui, à l'encontre des peintres comme Orlando, "méprisent la nature". Il s'installe en Normandie, et ce n'est qu'en 1980 qu'il achète une partie de l'hotel Dauziés à qu'il restaure, et qu'il habite toujours.
Orlando est un des rares peintres à préparer encore ses toiles à l'ancienne. C'est un peintre de matière. Il peint avec simplicité, exprimant ainsi ce qu'il pense et ce qu'il ressent, sans prétention, préciosité ni manièrisme. Ses objets sont plastiques, pour la simple raison qu'au début ils sont en trois dimensions.
On aperçoit le pinceau noir qui les délimite soigneusement et permet de discerner formes et couleurs, propres et claires. Mais ses objets sont nettement dépouillés, tout comme ses paysages.
C'est un retour aux formes essentielles : Orlando a "purifié" la nature morte, la forme de l'objet est réellement son caractère."J'essaie de remettre en place ce que les cubistes ont démantelé".
Et de toute son oeuvre se dégage beaucoup de sérénité. Ses influences sont les primitifs flamands et italiens, et parmi les modernes : Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Braque et Van Dongen.
Si au début ses toiles tiraient vers le gris, elles sont devenues plus lumineuses, excepté le noir de toutes ses tables où reposent ses natures mortes.
Seul le contour des objets est peint au pinceau, tout le reste est appliqué uniquement au couteau, se plaît-il à faire remarquer. Il continue de peindre, trés peu, mais ne vend plus de toiles.
Source: Site internet « Portrait du Haut Quercy »
œuvres de l'artiste